Ingrid Astier

J'ai aimé ce livre, assez petit pour tenir dans la poche et être lu dans le métro d'une seule main mais incroyablement riche par ses textes choisis et ses commentaires éclairés et inspirants. Ni photo, ni dessin, que des mots pour parler du thé. J'ai pris des notes quand j'ai pu m'asseoir et la liste de livres à trouver s'allonge. Merci, Ingrid Astier! KH0707
Grâce à Ingrid Astier, j'ai lu "Le prix du thé" qui s'est avéré un bijou de nouvelle par Ornela Vorpsi. J'ai survolé "Trois sucettes à la menthe" de Sabatier et n'y ai pas trouvé de thé plus intéressant que ce qu'Ingrid avait cité. J'ai dévoré les 670 pages de "Loin de Chandigarh" et Tejpal, déjà cité 4 fois par Ingrid, émaille tout son livre de gouttes de thé, un délice. Ingrid avait par contre extrait tout le thé de Weyergans, qui m'a fait dormir pendant trois jours, soporifique. KHmars2008
J'ai lu le chapitre "Brève mythologie des religions excitantes", dans lequel Michel Onfray traite du thé, du café et du chocolat dans "La raison gourmande". Je l'ai trouvé irritant - un exemple parmi d'autres:
"Café et thé fournissent les molécules dites eugrégoriques ainsi nommées par les chercheurs parce qu'elles favorisent le bon éveil, l'état de veille dans la fraîcheur. Pour tâcher de circonscrire les effets de ces deux breuvages, je songe à Brillat-Savarin qui prête au café – il ne dit rien sur le thé – la capacité de lutter contre les affres soporeuses."
- mais j'ai satisfait la curiosité éveillée par les extraits cités dans "Le goût du thé". KHavril2008
J'ai cru, en lisant les extraits choisis par Ingrid Astier, qu'Albert Cohen était moqueur, ironique, mordant, dans "Belle du Seigneur" mais il est féroce. "Elle ouvrit et referma sa bouche pour en sentir la pâteuse amertume, eut envie de thé. En somme, il restait des intérêts dans la vie. Une tasse de thé, un beau livre, la musique. Pas vrai. Oh, ce sale besoin d’être aimée, ce besoin à tout âge." KHavril2008… (mais)