Nancy Huston

Set in late 1950s Paris, a city still somewhat traumatised by its WWII experiences, this is the story of Saffie, a somewhat inscrutable young Swiss woman who applies to me the maid of a successful flautist Raphael. Bewitched by her strange remoteness, he marries her, and they have a child together, despite their distant, cool relationship. And then she meets Andras, who enters the story to repair Raphael's flute. This is their story, and the story of the bloody Algerian conflict tearing Paris apart at the time. It's the story of Jews in France, and it's a dramatic and tragic story: one illustrating how much our lives, however we might wish it otherwise, are shaped by external events. I liked Huston's arch, yet confiding and conversational tone, and was engaged by it to the very end.… (mais)

Arbre de l’oblit comença a Ouagadougou, la capital de Burkina Faso, l’any 2016. La Shayna, una nord-americana de vint-i-quatre anys, viatja a l’Àfrica per primera vegada a la vida amb el seu amant, l’Hervé, un metge humanitari haitià. Però la història fa un salt enrere i ens trobem, alternativament, al Bronx l’any 1945 i a Nou Hampshire l’any 1955, a les infanteses dels pares adoptius de la Shayna, en Joel, un jueu novaiorquès, i la Lili Rose, filla única i nena solitària. A partir de les vides d’aquests tres personatges, Nancy Huston esbossa el retrat d’una família americana acomodada i construeix, amb habilitat i precisió, una novel·la que és alhora iniciàtica i saga familiar, una història sobre la memòria que ens recorda que el passat no s’esborra mai, i que sempre, inevitablement, deixa cicatrius en el present.… (mais)

Comme elle le préfaçait dans "Burqa de chair" de Nelly Arcan, Nancy Huston a été fortement marquée par ses écrits.

Dans cet essai féministe sur l’image, le corps et le regard des hommes (et toutes les conséquences qui en découlent), elle convoque Anaïs Nin, Virginia Woolf, Jean Seberg ou Marilyn Monroe… Elle s’interroge sur cette société qui sacrifie ses filles et ce qu’elle voit comme des grandes hypocrisies.

A rebours du courant actuel ou seul le genre (et ses multitudes) et donc l’éducation serait responsable, elle met en avant notre animalité de mammifères – sans pour autant nier l’importance de l’apprentissage, de l’éducation, du rôle des pères…

Un essai parfois caricatural dans lequel elle laisse malheureusement de côté toutes les personnes qui ne se retrouveraient pas dans une vision aussi binaire du sexe – et avec possiblement une vision un peu datée des chasseurs-cueilleuses. Pour autant, pourquoi, comment et par quel miracle l’humanité ne serait-elle pas animale et soumise aux lois de l’évolution ?… (mais)