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Roland Rugero

Autor(a) de Baho!

1 Work 32 Membros 3 Críticas

Obras por Roland Rugero

Baho! (2012) 32 exemplares

Etiquetado

Conhecimento Comum

Data de nascimento
1986-02-22
Sexo
male
Nacionalidade
Burundi
Local de nascimento
Burundi

Membros

Críticas

Once again, a recommendation from the Johannesburg Review of Books has turned out to be excellent reading. Baho! by Roland Rugero and beautifully translated by Chris Schaefer, is notable for being the first Burundian fiction translated into English, but there's much more to it than that.

In 91 short pages this allegory exposes misogyny and the hypocrisy of 'honour culture'; mob mentality and how it can be swayed by populists; othering and marginalisation; the harm caused by religion and superstition; and—although the 1990s genocide* in Burundi is never mentioned—the fragility of peace after war.

This is the blurb:
When Nyamugari, an adolescent mute, attempts to ask a young woman in rural Burundi for directions to an appropriate place to relieve himself, his gestures are mistaken as premeditation for rape. To the young woman's community, his fleeing confirms his guilt, setting off a chain reaction of pursuit, mob justice, and Nyamugari's attempts at explanation. Young Burundian novelist Roland Rugero's second novel Baho!, the first Burundian novel to ever be translated into English, explores the concepts of miscommunication and justice against the backdrop of war-torn Burundi's beautiful green hillsides.

When Nyamugari flees in dismay, his actions are interpreted as guilt, and the village is outraged. But they are not outraged on the girl's behalf. The men, all too busy ogling other women at the same time, are angry that she has been sullied, reducing the market value of investing in a dowry for her. They consider that all women in the area have been defiled by this act, and that they—the men—are all affected. These comments put me in mind of actual cases of 'honour killing', not just in places like the Middle East and Pakistan, but right here in Australia.

Nyamugari can't defend himself because he is a loner. Originally mute for psychological reasons, he was rendered physically mute by a charlatan claiming to offer surgery as a cure. To make matters worse, a change of teacher who refused to teach someone who could not speak, meant that the boy—despite teaching himself to read and write—never has the opportunity to become part of the community, and after the death of his parents, lives only on the fringes of society.

But Nyamugari is also a handy scapegoat. There has been a devastating drought, and there have been a number of unsolved rapes. Mob violence escalates and superstition comes to the fore when the mob leader claims that if he is killed, it will rain.

To read the rest of my review please visit https://anzlitlovers.com/2021/04/03/baho-by-roland-rugero-translated-by-chris-sc...
… (mais)
 
Assinalado
anzlitlovers | 2 outras críticas | Apr 3, 2021 |
Romanzo breve di un giovane talento burundese che è già più che una promessa.
La guerra civile è alle spalle, solo evocata qua e là nel libro, ma sembra prolungarsi
un clima di violenza. Testimone dei fatti è un’anziana donna guercia; protagonista, suo malgrado, un giovane muto (per malattia, per scelta, per entrambe le cose?).
Nyamuragi si vede inseguito, sotto falsa accusa di tentativo di stupro a causa di un suo comportamento maldestro ma innocente, da una folla manzoniana che ne decreta seduta stante l’impiccagione. In un finale da “arrivano i nostri” si vedrà condannato all’«unica pena possibile: la pena di vivere!». Una piccola storia che può essere anche metafora del Paese. Condotta, comunque la si intenda, con una scrittura, per lo più paratattica, personale e accattivante.… (mais)
 
Assinalado
Pier-Maria | 2 outras críticas | Oct 3, 2015 |
Quatrième de couverture

Dans une vie d’entre-deux-guerres, un village au travail voit ses peurs et ses rancœurs révélées par un fait divers anecdotique et presque drôle : un muet pris d’une envie soudaine de déféquer (était-ce l’eau saumâtre du matin ?) demande à une jeune fille par des gestes explicites les latrines les plus proches. Seulement, dans un monde où la violence a formé les âmes simples, les gestes les plus anodins peuvent être interprétés comme des agressions réelles. Cette jeune fille ,se croyant ainsi l’objet d’une tentative de viol, hurle, crie, alerte. Le pauvre hère, comprenant la méprise, croit que courir le sauvera. Pourtant, cela devient un véritable aveu de culpabilité et le conduit inexorablement au gibet, où la vindicte populaire pourra montrer l’étendue de ses peurs. Petit à petit, à travers les passés traumatisés des acteurs de cette histoire, on assiste aux interrogations de tout un peuple sur ce que sont la justice et la difficulté d’être ensemble… À force d’évoquer l’inavouable, celui-ci s’est produit !

Mon avis

Je continue mes découvertes des premiers romans parus en 2012 et ce grâce aux bibliothèques de Paris.

Avouez qu’à lire la quatrième de couverture, ce roman a plein de qualité : il présente une intrigue très originale, qu’à mon avis vous n’avez jamais eu l’occasion de lire. C’est un peu la transcription au Burundi des affaires de village que nous a décrit dans Fin de chasse Jean-Paul Demure. La différence est qu’ici la foule est virulente, moins taiseuse, moins fourbe et donc plus prompte à s’indigner, à s’emporter. L’effet de masse fait le reste. Roland Rugero, jeune auteur puisque né en 1986, nous décrit une tentative de lynchage, de jugement par le peuple sans la neutralité de la justice. Rassurez-vous le pire sera évité grâce à un homme plein de sagesse.

Roland Rugero a un style très intéressant à mon goût car il mêle une narration classique de son histoire à ce qu’il m’a semblé être des contes ou des légendes transmises de génération en génération qui ont sur moi l’effet de gouttes de sagesse qui nous étaient diffusées en perfusion, pour entrecouper un récit difficile. Il y a aussi les phrases qui tombent comme des sentences pour nous permettre de mieux comprendre les enjeux de l’histoire. On peut citer par exemple la toute fin du livre :

Toute la vie n’est qu’agitations, d’ailleurs. Mais le plus important, c’est d’agiter cette vie, sans la laisser choir. La vie c’est l’eau qui coule par terre et qu’on ne peut ramasser… Ainsi chemine la pensée de la vieille borgne.

C’est une très jolie découverte mais il faut accepter de ne pas tout comprendre (en particulier l’intervention des différents personnages qui servent surtout à la description de la vie de village).
… (mais)
 
Assinalado
CecileB | 2 outras críticas | Jul 19, 2012 |

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