Letto nel 2022 - lascito testamentario di Terzani al figlio attraverso il racconto della sua vita, un inizio di viaggio politico che sfocia nella spiritualità ( )

Tiziano Terzani war ein berühmter Journalist, der v.a. über Asien berichtete. Als er 2004, mit 66 Jahren, an Krebs stirbt, spricht er vorher mit einem Sohn über sein Leben und den Tod. Dieses Gespräch findet sich in diesem Buch.
Anfangs fand ich Terzani gar nicht so sympathisch. Seine arme Kindheit rührte mich zwar sehr an - was für eine Vorstellung in den schönsten Kleidungsstücken in die Stadt zu gehen um den Reichen beim Eisessen zuzusehen. Als er dann aber als Journalist zu arbeiten beginnt, dachte ich mir eher, “Typischer Mann, der Frau und Kinder ohne Rücksicht auf deren eigene Bedürfnisse überall mit hinnimmt, wo er hin möchte“. Und ich fand es seltsam, dass er seinem Sohn über die Bordelle Saigons vorschwärmt („Die Besten der Welt“- von welchen Qualitätsmerkmalen sprechen wir da? Und was wirft das für ein Licht auf die Einstellung zu der einheimischen Bevölkerung, v.a. den Frauen?). Der eher etwas skeptische Eindruck verzog sich aber, denn ich fand das Buch sehr spannend und auch berührend, wenn es ums Sterben geht. ( )

Un monaco zen siede nel silenzio della sua cella, prende un pennello e con grande concentrazione fa un cerchio che si chiude, l’ultimo gesto della mano su questa terra. Tiziano Terzani, sapendo di essere arrivato alla fine del suo percorso, parla al figlio Folco di cos’è stata la sua vita e di cos’è la vita: «Se hai capito qualcosa la vuoi lasciare lì in un pacchetto», dice. Così, all’Orsigna, sotto un albero a due passi dalla gompa, la sua casetta in stile tibetano, in uno stato d’animo meraviglioso, racconta di tutta una vita trascorsa a viaggiare per il mondo alla ricerca della verità. E cercando il senso delle tante cose che ha fatto e delle tante persone che è stato, delinea un affresco delle grandi passioni del proprio tempo. Ai giovani in particolare ricorda l’importanza della fantasia, della curiosità per il diverso e il coraggio di una vita libera, vera, in cui riconoscersi. La sua proverbiale risata e la tonalità inimitabile della sua voce, che qui si è cercato di restituire intatte, lasciano trasparire la serenità di chi non lotta più, felice di un’esistenza fortunata, ricca di avventura e amore. Questo libro è un testo unico che racchiude tutti i suoi libri precedenti, ma anche li precede e li supera. «Se mi chiedi alla fine cosa lascio, lascio un libro che forse potrà aiutare qualcuno a vedere il mondo in modo migliore, a godere di più della propria vita, a vederla in un contesto più grande, come quello che io sento così forte.»

> Ce livre posthume, mis en forme par le fils, est un magnifique exercice de sincérité. C'est le parcours d'un infatigable globe-trotter du journalisme italien, parti chercher "les autres" en Asie, pour finir par se trouver lui-même.
—Le Monde

> Babelio : https://www.babelio.com/livres/Terzani-Le-grand-voyage-de-la-vie--Un-pere-racont...
> BAnQ (Leroux G., Le devoir, 28 février 2009, Cahier F, p.6) : https://collections.banq.qc.ca/ark:/52327/2814901
> Bibliographie : https://www.librarything.fr/catalog.php?view=Joop-le-philosophe&author=terza...

> Un grand livre à la beauté saisissante.
—Marie Claire

> LE LIVRE DE CHEVET D’EMMELINE CHABBAL — Au premier abord, le titre du livre m’a paru un peu présomptueux. Mais c’est en parcourant certains passages que l’envie de le lire m’est venue.
Écrit sous forme de dialogue entre un père, Tiziano Terzani atteint d’un cancer incurable, et son fils Folco, ce livre m’a fait découvrir une légende du journalisme, un baroudeur spirituel, aux deux sens du terme et un fin connaisseur de l’Asie. Terzani a été grand reporter de guerre et a couvert les conflits marquants de la seconde moitié du XXème siècle : guerre du Vietnam, prise de Phnom Penh par les Khmers rouges qui le feront prisonnier… A la fin des années 70, il part avec femme et enfants vivre en Chine, encore fermée à l’Occident. Il fait partie des premiers journalistes occidentaux à être autorisés par le régime. Passionné par la culture chinoise, il nous fait découvrir des aspects ignorés de l’ancienne civilisation chinoise, dont les plus pittoresques comme l’art des cages à oiseaux ou le chant des grillons (p 266). Il est aussi l’un des premiers témoins occidentaux de la destruction des temples tibétains par les Chinois.
« Avancer, chercher, aller chercher l’autre. S’occuper de tout ce qui est différent. Sortir des rangs. » résume bien Terzani. C’est donc toujours à contre-courant de tous les systèmes, de toutes les pensées établies et avec cette curiosité qui le caractérise, qu’il mêle réflexions personnelles sur l’Homme, l’Histoire et la spiritualité. A propos de cette dernière, ce n’est paradoxalement qu’assez tard qu’il s’intéresse à « faire de son corps et de son esprit son propre laboratoire ».
A la fin de sa vie, Terzani a atteint le détachement et nous livre ses réflexions sur la mort : « Aujourd’hui parler de la mort est tabou, comme parler de sexe à une certaine époque. Au XIXe siècle, on ne parlait pas de sexe à table. Aujourd’hui, on en parle à table mais on ne veut plus rien savoir sur la mort ».
Très souvent, je me surprends à penser aux réflexions de Tiziano Terzani. Bien que lu il y a quelques années déjà, ce livre reste pour moi une boussole qui me guide dans mon cheminement quotidien. E. Chabbal
A propos du livre de Tiziano Terzani : « Le Grand voyage de la vie, Un père raconte à son fils » (Points, 2010)
—Carnets du Yoga, (365), Mars 2018

> LA FIN EST MON COMMENCEMENT. — Tiziano Terzani est mort en 2004. Dans les derniers jours de sa vie il a dialogué avec son fils qui en a tiré un livre testament. Ce livre vient de paraitre en français, ne vous arrêtez pas à sa couverture rébarbative, l’éditeur aura peut-être conservé les très belles photos de l’édition italienne (Terzani ne se séparait pas de son Leica, acheté une bouchée de pain dans la panique de la libération de Saigon).
Ce livre est très intime : l’homme est en train de mourir dans son ermitage toscan entouré par sa famille, mais il embrasse aussi une vie à courir un monde qu’il aurait aimé rendre meilleurs. Ed. Les Arènes, 492p., 22,80€.
—Par rue89rue89, le 01 août 2008. (Sur L'Obs)

> Tiziano Terzani. — LA FIN EST MON COMMENCEMENT, éditions Arènes. — Un père, en fin de vie, écrit à son fils la lettre suivante : « Et si nous nous retrouvions, toi et moi, tous les jours pendant une heure ? Tu me poserais les questions que tu as toujours voulu me poser, et moi je te répondrais à bâtons rompus, sur tout ce qui me tient à coeur, depuis l’histoire de ma famille jusqu’à celle du grand voyage de la vie. » Le père, après avoir été enfant pauvre puis businessman, fut un grand baroudeur, journaliste aux avant-postes de la guerre du Viêtnam, du génocide khmer, de la Chine de Mao. Il s’est retiré dans une cabane en bois en Inde pour mourir en paix. Et il réussit à partager sa vie très dense et sa sagesse avec son fils au cours de dialogues bouleversants qui tout en traversant le siècle passé, donnent un sens à notre propre existence et nous invitent à ne pas nous perdre dans les mirages de la consommation et les artifices d’une vie rêvée et non vécue à plein.
A signaler aussi : L’Art d'être père de Jean-Claude Liaudet, aux éditions Albin Michel, Paix et Désarmement culturel de Raimon Panikkar aux éditions Actes Sud : « Si tu veux la paix, prépare-toi, toi-même. »
—Nouvelles Clés, (59), Automne 2008, (p. 71) ( )

Der Journalist (Spiegel) und Asienspezialist ist am Ende seiner Lebensreise angekommen. Vom Krebs gezeichnet hinterlässt er in einem Dialog mit seinem Sohn sein Vermächtnis an die Familie und an eine Öffentlichkeit. In ungeschönten Interviews erzählt er von seiner spartanischen Kindheit, der beengenden Mutterliebe und dem Ausbruch aus der Enge der Familie .Sein Weg führt ihn in die Staaten und später nach Asien. Gemeinsam mit seiner Frau und den beiden Kindern lebet und arbeitet er in China,Vietnam, Japan und Indien. Seine Erinnerungen vor dem Hintergrund des bevorstehenden Todes sind ein Abschließen mit dem Leben in Frieden und Dankbarkeit. (Leseprobe S. 257 Baumhaus, Bilder S. 263, S.20, S.86) ( )