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A carregar... Archipel van de hond (2018)por Philippe Claudel
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Adira ao LibraryThing para descobrir se irá gostar deste livro. Ainda não há conversas na Discussão sobre este livro. El archipiélago del Perro dista mucho de ser un lugar paradisíaco. Situado en el Mediterráneo menos turístico, a unas decenas de millas de la costa africana, es un enclave aislado del mundo donde los habitantes entierran a sus muertos de pie por falta de espacio. Una tierra dura, famosa por sus fuentes de agua caliente y sus paisajes, y dominada por el Brau, un volcán que lleva milenios vomitando lava y escorias fértiles. La pesca y la agricultura son la forma de subsistencia de sus moradores, que sueñan con hacerse ricos con la probable construcción de un complejo termal financiado por un consorcio internacional. Sin embargo, un lunes de septiembre, el mar arroja a la orilla los cadáveres de tres jóvenes negros, un suceso que desencadena un agrio debate entre las personas con mando y poder en la isla, que discuten acaloradamente si dar una sepultura digna a los cuerpos u ocultarlos para evitar el escándalo. Una porfía que irá enconándose hasta romper el sosiego colectivo y transformar a esta pacífica gente en una turbamulta descontrolada capaz de provocar su propia aniquilación. Con un ritmo narrativo raudo y sostenido al servicio de una parábola sobre la crisis migratoria, Claudel ha escrito una novela audaz y provocadora que nos arranca de nuestra molicie y nos invita a rebelarnos ante la ignominia colectiva. livre âpre et cruel, noirceur des âmes et de certains hommes, qui préfèrent le profit à l'humanité. Histoire lugubre d'un lieu où les gens vivent en se surveillant constamment, en s'ennuyant ferme, et condamnent à mort sans réfléchir. Les personnages ressemblent à bien d'autres personnages de la "vraie vie", leur noirceur n'a rien d'exceptionnel et celle -ci fait frémir car on imagine que l'on pourrait leur ressembler... « Le dimanche qui suivit, différents signes annoncèrent que quelque chose allait se produire. Ce fut déjà et cela dès l'aube une chaleur oppressante, sans brise aucune. L'air semblait s'être solidifié autour de l'île, dans une transparence compacte et gélatineuse qui déformait ça et là l'horizon quand il ne l'effaçait pas : l'île flottait au milieu de nulle part. Le Brau luisait de reflets de meringue. Les laves noires à nu en haut des vignes et des vergers frémissaient comme si soudain elles redevenaient liquides. Les maisons très vite se trouvèrent gorgées d'une haleine éreintante qui épuisa les corps comme les esprits. On ne pouvait y jouir d'aucune fraîcheur. Puis il y eut une odeur, presque imperceptible au début, à propos de laquelle on aurait pu se dire qu'on l'avait rêvée, ou qu'elle émanait des êtres, de leur peau, de leur bouche, de leurs vêtements ou de leurs intérieurs. Mais d'heure en heure l'odeur s'affirma. Elle s'installa d'une façon discrète, pour tout dire clandestine. » sem críticas | adicionar uma crítica
גופותיהם של שלושה גברים שחורים, שנסחפו לחופיו של אי קטן ושלו אי-שם בים התיכון, מאיימות להרוס עסקה כלכלית שאמורה להביא רווחה לתושביו. האם יצליח ראש האי למנוע את חשיפת העניין? ומיהו אותו מפקח מסתורי שמגיע ושואל שאלות שעלולות לערער את תוכניות התושבים?. -- Não foram encontradas descrições de bibliotecas. |
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Au travers de ce village et de ses habitants face à la découverte de trois cadavres de jeunes émigrés noirs , c’est toute notre lâcheté, notre refus de voir, notre volonté de ne pas savoir, notre capacité si facile à faire le mal afin de sauver notre tranquillité et nos petites vies, que dénonce Philippe Claudel.
« Le métier de ces hommes (les politiques) est de parler tout le temps, de parler et de ne jamais écouter qui leur parle, de ne jamais d’arrêter de parler, de vivre dans la parole, même la plus creuse et qui devient un bruit inepte et enjôleur, le chant moderne des Sirènes » p57
« C’était toujours pareil avec les hommes qui ont étudié. (…) si le monde tournait si mal c’est la faute aux hommes (..) empêtrés d’idéaux et de bonté, qui cherchent jusqu’à l’obsession l’explication du pourquoi du comment, qui se persuadent de connaître le juste et l’injuste, le bien et le mal, et croient que les frontières entre les deux versants ressemblent au tranchant d’un couteau, alors que l’expérience et le bon sens enseignent que ces frontières n’existent pas, qu’elles ne sont qu’une convention, une invention des hommes, une façon de simplifier ce qui est complexe et de trouver le sommeil » p68
« Vous ne m’avez guère aidé hier soir - le Docteur avait haussé les épaules - vous êtes pourtant intelligent. Je comptais sur vous. Et je suis certain que vous êtes un homme non. Je suis surtout un homme lâche, lui avait-il répondu. Un homme lâche ? Avait repris, songeur, l’Instituteur. C’est presque un pléonasme non ? Avait conclut le Docteur » p221 ( )