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A carregar... Psychothérapie orientale et occidentalepor Alan Watts
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—Revue Française de Yoga, (3), Printemps 1991
> Bareau André. A. W. WATTS. Psychothérapie orientale et occidentale. L'expérience psychique.
In: Revue de l'histoire des religions, tome 190, n°1, 1976. pp. 98-99. … ; (en ligne),
URL : https://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1976_num_190_1_6267
> Gabriel Germain. Alan WATTS : Psychothérapie orientale et occidentale (Fayard).
In: Revue Esprit, No. 444 (3) (Mars 1975), pp. 478-479. … ; (en ligne),
URL : https://esprit.presse.fr/article/germain-gabriel/alan-watts-le-livre-de-la-sages...
https://drive.google.com/file/d/1wX8ePKnO6u4JrPZ97o5SuVHlaZ-HtejN/view?usp=shari...
> Carl-A. Keller. Alan W. WATTS : Psychothérapie orientale et occidentale. Traduit de l’américain par Françoise Baqué. Paris, Fayard, 1974, 182 p. (L’expérience psychique.)
In: E–Periodica (Revue de Théologie et de Philosophie, Troisième série, Vol. 24, No. 4 (1974), p. 292). … ; (en ligne),
URL : https://www.e-periodica.ch/digbib/view?pid=rtp-003%3A1974%3A24%3A%3A260#312
> Résumé: Alan W. Watts, PSYCHOTHÉRAPIE ORIENTALE ET OCCIDENTALE. — Le malaise actuel est malaise de l’âme ; or, celle-ci ne peut être guérie selon Watts que grâce à la conjonction de la psychanalyse occidentale la plus avancée et des techniques orientales de libération ; la solution passe nécessairement par la dissolution de l’ego, ce qui ne constitue pas un appauvrissement, mais un prodigieux enrichissement, l’ego n’étant que le produit de notre éducation et de nos traumatismes, car nous ne sommes prisonniers que de nous-mêmes.
> PSYCHOTHÉRAPIE ORIENTALE ET OCCIDENTALE, de A. W. Watts (Gallimard Editeur). — Alan Watts est mort récemment. Il était sans doute l'auteur moderne le plus apte à penser les religions et les philosophies orientales. A l'encontre de la plupart des exégètes contemporains, qu'ils soient orientaux ou occidentaux, il s'est employé à écarter le rideau de fumée d'encens qui brouille l'image réelle des voies orientales de libération. Il ne s'est pas contenté pourtant d'une approche intellectuelle mais il s'est engagé sincèrement dans les disciplines traditionnelles du bouddhisme et de l'indouïsme. A la fin de sa vie il comptait parmi ses amis intimes les maîtres les plus authentiques du Zen et du Yoga.
L'originalité de la pensée d'Alan Watts vient du fait qu'il a toujours cherché dans la mesure du possible une confirmation aux intuitions des mystiques dans les divers domaines de la science, physique, astronomie, psychologie, ainsi que dans les états les plus irrationnels de l'expérience psychédélique (cf. son ouvrage « Joyeuses cosmogonies » aux éditions Fayard). Il se situe délibérément en marge des querelles métaphysiques et considère les philosophies et les religions orientales comme des psychothérapies radicales qui s'adressent à l'homme du commun. Son livre « Psychothérapie orientale et occidentale » est une démystification de l'Orient qui lui restitue tout son intérêt. Qu'est-ce que se libérer ? De quoi se libère-t-on ? Jusqu'alors, la formulation équivoque des textes philosophico-religieux, les images de sages figés dans l'extase, les récits de pouvoirs miraculeux, laissaient penser que la fameuse libération que propose l'Orient correspondait en définitive à une sortie du monde physique, à une libération des lois naturelles vers l'immortalité et les pouvoirs miraculeux. Pour Watts, tout ce discours est une immense allégorie : le monde, c'est l'univers social qui nous entoure ; les lois « naturelles » c'est l'ensemble des institutions qui définissent l'individu. Mourir à soi-même, c'est mourir à ce « moi » défini et emprisonné par les exigences sociales. C'est pourquoi les moyens orientaux de libération sont des méthodes qui, dans leur ensemble s'efforcent de prouver à l'individu qu'il ne peut-être « lui-même » tant qu'il s'identifie à son être social.
Persuadé qu'un moyen de libération ne peut fonctionner que dans un cadre institutionnel précis (le Moyen-Age indien par exemple) et qu'on ne peut exporter le Yoga ou le bouddhisme dans le monde occidental moderne comme on le ferait avec des sacs de thé ou de riz, Alan Watts cherche dans les sciences actuelles et notamment dans la psychologie le fil directeur qui en ferait un Yoga pour l'homme d'aujourd'hui. Déçu semble-t-il par la prudence de la psychanalyse orthodoxe, il préconise un « éthique d'Eros et de la spontanéité » fondée sur l'attention aux forces biologiques, instinctuelles et pulsionnelles à l'oeuvre en chaque individu, distincte de « l'éthique de la survie » qui est la nôtre. (Patrick DELMAS)
—L'Originel, (1), Juin 1977