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A carregar... Begegnung (Brief Encounter)por David Lean (Director), Celia (Laura Jesson) Johnson (Schauspielerin), Trevor (Dr. Alec Harvey) Howard (Schauspieler), Stanley (Albert Godby Holoway, Schaffner) (Schauspieler), Joyce (Myrtle Bagot Carey, Wirtin) (Schauspielerin) — 2 mais, Cyril (Fred Jesson) Raymond (Schauspieler), Noël Coward (Drehbuch, Autor des Theaterstückes)
Informação Sobre a ObraBrief Encounter [1945 film] por David Lean (Director)
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Adira ao LibraryThing para descobrir se irá gostar deste livro. Ainda não há conversas na Discussão sobre este livro. An ordinary mother/housewife imagines telling her husband about a man she fell in love with. One of the best things a movie can do is to give you a look inside someone, and I don't know of any movie that does that more convincingly than this. Take the scene where she lies to her husband – something you see on just about every episode of every bad sitcom, not to mention almost every “romantic” movie ever made; this movie is probably the only time it feels as gut-wrenching as it should. Concept: B Story: A Characters: A Dialog: A Pacing: B Cinematography: A Special effects/design: B Acting: A Music: A Enjoyment: A plus GPA: 3.8/4 sem críticas | adicionar uma crítica
Está contido emDavid Lean Directs Noël Coward: In Which We Serve / This Happy Breed / Blithe Spirit / Brief Encounter por David Lean É recontada emÉ uma adaptação deTem como guia de referência/texto acompanhante
Trevor Howard and Celia Johnson star as middle-class suburbanites whose casual friendship evolves into a passionate yearning for each other. But as their affections grow stronger, they must face a difficult decision that will affect both of their lives forever. Não foram encontradas descrições de bibliotecas. |
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Google Books — A carregar... GénerosSem géneros Sistema Decimal de Melvil (DDC)791.43The arts Recreational and performing arts Public performances Film, Radio, and Television FilmClassificação da Biblioteca do Congresso dos EUA (LCC)AvaliaçãoMédia:
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L'histoire est celle d'une brève liaison sans issue entre Laura, mère au foyer, et Alec, médecin, marié à "une femme à la santé délicate" et père de deux enfants.
Une escarbille dans l'œil causée par le passage d'un train sur le quai de la gare de Milford où Laura se rend chaque jeudi la conduit à chercher de l'aide au buffet tout proche. Endroit où règne une patronne pincée et nourrissant des rêves de grandeur en cultivant un accent qu'elle compte faire sonner comme celui de la meilleure société.
C'est cet épisode banal (annonciateur de l'amour qui aveugle ou éclaire? de toutes les larmes à venir?) qui provoque la rencontre avec Alec, lui proposant son aide en tant que médecin.
Le hasard les réunit à nouveau un peu plus tard dans une salle de restaurant bondée où Laura propose à l'homme en quête d'une place de partager sa table. S'ils déjeunent, parlent et rient en toute innocence, leur bien-être à être ensemble ne manque pas de les troubler. C'est ainsi qu'ils finissent pas se retrouver tous les deux au cinéma devant un navet au nom évocateur et moqueur de 'The Flames of Passion' qu'ils quittent avant la fin, et se donnent rendez-vous pour le jeudi suivant.
De manière prévisible -nous sommes dans les années 40- la femme tente de résister comme elle le peut à son amour grandissant et supplie l'homme de mettre fin à une histoire qui ne peut ni commencer ni bien finir. Pourtant, lui aussi éperdument amoureux, s'accroche et ne parvient pas à renoncer. Les quelques moments de joie folle et enfantine qu'ils ont ressentie au cours de leurs brèves escapades au cinéma, au restaurant ou au cours d'une virée en voiture se muent en angoisse, en culpabilité, en peur.
C'est avec beaucoup de sensibilité et de subtilité que les auteurs de ce film très romantique abordent la question du coup de foudre et de l'infidélité. Sa force évocatrice a dû être particulièrement parlante aux yeux d'un public sortant tout juste de la guerre et ayant pour certains vécu eux-mêmes de brèves rencontres amoureuses au cours de cette période.
Les personnages sont rendus particulièrement attachants par leur innocence et leur sincérité, leurs propos francs et sans affèterie (on reconnaît qu'on a bien affaire à un film britannique et non américain), le caractère soudain d'un grand amour qui s'abat comme la foudre sur leur vie bien rangée. C'est essentiellement à travers les yeux de la femme que ce bouleversement est donné à voir, notamment à travers les séquences au sein de son foyer, les rencontres avec des amies ou connaissances, la voix off qui livre une confession imaginaire au mari. Le quotidien de l'homme s'illustre quant à lui davantage dans sa vie professionnelle.
La gare, ses rails et son buffet où se croisent toutes sortes de personnages, ses ombres et ses coins de lumière constituent un décor privilégié et tout à fait approprié pour mettre en scène l'amour éphémère et clandestin. Les trains qui arrivent et partent sont autant d'appels à fuir, à embarquer, à changer de voie. L'aiguillage de la vie s'y trouve clairement symbolisé.
Fidélité à la vie que l'on a construite avec une famille ou fidélité à soi-même, avec son moi intime et ses désirs les plus profonds? Dans une société provinciale corsetée par les conventions, où tout le monde s'épie, où la majorité des femmes dépendent économiquement de leur maris, Laura choisit et Alec décide de partir exercer la médecine à des milliers de kilomètres.
Très belle scène d'adieu contrariée au buffet de la gare -reprenant la première scène du film- extrêmement réussie par son intensité et son ironie dramatique.
Magnifique scène finale où le mari -jugé placide- de Laura l'observe dans le salon du foyer, comprend sans qu'aucun mot ne soit échangé et la remercie de lui être revenue.
Un très, très beau film. ( )