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Parti de Liverpool (1932)

por Édouard Peisson

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« Enfin, à la mer. Là seulement on est un peu tranquille. » C’est la bonne odeur humide qui vient de la houle, vous prend aux narines et vous pique à la gorge ; c’est le bruit des lames qui tapent contre les tôles et les font vibrer. Les chaînes des ancres, dans le puits, se tassent peu à peu avec des heurts sourds, et le navire neuf s’étire, craque, gémit, les cloisons de bois se fendent, la peinture s’écaille.
(p. 141, Chapitre 2).

Je me suis laissée emportée par la plume d Edouard Peisson pour cette traversée qui, comme l’indique le titre part de Liverpool pour arriver le long de ces trois points de suspension. Si ce roman, cette longue nouvelle serais-je tentée de dire tant l’action est univoque et le groupe des personnages restreint, n’est pas aussi abouti que le merveilleux Sel de la mer (une des mes meilleures lectures de ces deux ou trois dernières années, je mettais donc la barre haut…), bien que sur un sujet similaire, j’en ai aussi aimé la lecture. Si Le Sel de la Mer est très introspectif et s’attache avant tout à la psychologie du personnage principal, le commandant Godde, Parti de Liverpool est intéressant avant tout pour ses descriptions, et pour sa façon de nous montrer comment être homme de mer était toujours une aventure, même sur une ligne aussi fréquentée que la traversée de l’Atlantique, même au temps de la machine à vapeur et des grands bateaux. Peisson est certes fasciné par les officiers et la responsabilité qui pèse sur leurs épaules, mais ici il m’a semblé que le personnage le plus vivant était le bateau, cet Etoile-des-Mers fleuron de la Compagnie Transocéanique, le plus grand, le plus rapide, le plus luxueux de ses bateaux qui s’élance de Liverpool à la vitesse vertigineuse de vingt-huit nœuds pour sa traversée inaugurale. Davis en est le commandant, ce marin en fin de carrière réputé, lui « qui n’a jamais signalé une ancre engagée » (p. 127, Chapitre 1). Les instructions sont claires, il faut battre le record de traversée « coûte que coûte » dit le message de l’armateur. Voilà donc Davis pris entre son statut de seul maître à bord, sa prudence acquise au long d’une grande pratique de la mer, et les considérations mercantiles de ces terriens dont il ne fait plus partie.
Si cette trame rappelle un bateau fort célèbre, dont le naufrage marque pour certains le début du XXème siècle (au sens historique et non chronologique), ce n’est bien sûr pas un hasard. Ecrit quelques deux décennies plus tard, Peisson ne cherche pas à masquer son inspiration. Peut-être parce que je connaissais l’issue de cette histoire, peut-être parce que ce sujet a été surexploité dans les années passées, je dois avouer que ce livre m’a moins emballée, et que j’ai dû faire un effort pour m’enlever le Titanic de la tête et me laisser guider par la seule écriture de Peisson. J’en garde cependant la sensation d’une lecture agréable, de la brume sur mon visage et de la lourde veste de quart sur les épaules. Une lecture facile et plus qu’agréable comme une pause iodée dont j’avais besoin.
  raton-liseur | May 9, 2014 |
Un roman qui raconte le voyage inaugural d'un bateau à vapeur et qui témoigne d'une excellente connaissance de la mer et de la navigation ainsi que de la psychologie des équipages. L'auteur est aussi parfaitement au courant de la mentalité des armateurs pour qui seul l'argent compte, au mépris de la sécurité de l'équipage. Rien n'a changé depuis l'écriture de ce récit. ( )
  Louve_de_mer | Apr 10, 2013 |
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Mais de l'océan, avec le vent, l'odeur, montait une griserie qui leur gonflait le coeur à mesure que la nuit se dissipait et qui apaisa Davis peu à peu. C'est une chose à laquelle aucun marin ne résiste, qui à tous fait oublier la terre.
Últimas palavras
Nota de desambiguação
Editores da Editora
Autores de citações elogiosas (normalmente na contracapa do livro)
Língua original
DDC/MDS canónico
LCC Canónico

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