Simon Boulerice

Pourquoi ce livre?

J’ai découvert Florence et Léon dans la liste des finalistes pour le prix littéraire du gouverneur général 2016 – jeunesse. Étant inscrite au cours Service d’informations pour les jeunes dans le cadre de la maîtrise en sciences de l’information, je m’intéresse davantage aux sorties littéraires ainsi qu’aux listes pour les divers prix littéraires jeunesse. L’esthétique et la simplicité de la couverture ainsi que le fait que ce livre était disponible pour emprunt immédiatement ont fait en sorte que j’ai choisi ce livre.

Un aspect qui m'a plu:

Un aspect qui m’a plu de ce livre est le récit. Cette rencontre fortuite entre les deux personnages m’a touchée. En effet, j’ai apprécié comment les deux personnages sont ouverts à la différence, et comment ils tentent de comprendre l’autre en se mettant dans leur peau. Le récit aborde le thème de la discrimination, que Florence et Léon ont vécu chacun de leur côté lorsqu’ils étaient enfants. L’histoire nous en apprend plus sur leurs faiblesses et leurs imperfections, contribuant à les rendre humains et attachants.

Un aspect qui m'a moins plu:

J’ai beaucoup apprécié ce livre, et il m’est très difficile de déterminer un aspect qui m’a moins plu. Néanmoins, s’il y avait un élément à pointer du doigt, ce serait le fait que j’ai trouvé l’histoire un peu trop romantique à mon goût. En effet, j’ai trouvé qu’on tombait rapidement dans le romantisme, puisque les personnages, après s’être rencontré l’instant de café, décident de passer leur vie ensemble, ce qui m’a semblé excessif et peu réaliste.

L'objet numérique:

Du côté de l’objet numérique, j’ai trouvé que les fonctions liées à l’affichage et à l’annotation du logiciel Adobe Digital Editions 2.0 (ADE) étaient un peu limitées. Il est possible de changer le cadre pour le mettre plein écran, mais sinon, la présentation se fait page par page plutôt que sur deux pages, comme on est habitué lorsqu’on lit un livre imprimé. ADE ne permet pas de choisir la police ou bien la taille de la police. Il faut plutôt zoomer les pages pour augmenter la taille de la police, mais dans ce cas, on perd de l’information parce qu’on voit seulement un coin de la page plutôt que la page dans son ensemble; cela nécessite donc plus de travail au niveau de la lecture. Pour changer de pages, l’interface offre plusieurs options, dont la possibilité de faire défiler avec la souris tactile. Par contre, cette option peut être agaçante pour certains, puisqu’elle fait défiler les pages plutôt que les changer, faisant en sorte que les pages peuvent parfois être coupées. De façon générale, les couleurs des illustrations ressortaient très bien et étaient très vibrantes. D’autre part, il est impossible d’annoter le texte, mais on peut garder des pages en signet.

Au niveau des fonctions hypertextuelles, il est possible de faire de la recherche textuelle dans le livre, ce qui peut être pratique lorsqu’on cherche un passage particulier. Sinon, je n’ai trouvé aucune autre fonction hypertextuelle, et même le site de l’éditeur n’est pas cliquable.… (mais)